1967, c’est l’année de la première diffusion d’un programme en couleur à la télévision française. De quoi nous rajeunir… n’est-ce pas ? Cette même année à Oyonnax, la capitale française de l’industrie plastique, se déroule le premier salon d’optique-lunetterie au monde. Il réunit 58 exposants sur 1500 m² dans le cadre du SIP, le Salon International des Plastiques et du matériel pour opticiens.
Trois ans plus tard, les lunetiers toujours plus nombreux décident de prendre leur indépendance en créant un salon dédié à leur seule activité avec pour nom « SILMO » (Salon International de la Lunetterie, de l’optique oculaire et du Matériel pour Opticiens).
Le salon grandit rapidement en multipliant sa surface et son nombre d’exposants par 5. De plus en plus international, le salon a lieu en alternance entre Oyonnax et Paris tous les quatre ans, avant de s’installer définitivement dans la capitale française en 1981. Ces choix stratégiques et pertinents se perçoivent en 2006 où le salon bat son record de fréquentation et s’impose de fait comme le Mondial de l’Optique.
L’histoire ne s’est pas arrêtée aux portes de Paris. Fort de son succès et de son retentissement à l’échelle mondiale, le SILMO est aujourd’hui une véritable famille dispatchée aux quatre coins de la planète. Des extensions stratégiques sont nées avec le SILMO Istanbul, le SILMO Sydney et le SILMO Bangkok, dans l’objectif de renforcer la dimension internationale du SILMO Paris et ainsi permettre aux entreprises qui le souhaitent d’être accompagnées dans l’exploration de marchés porteurs pour la lunetterie.
Précurseur jusqu’au bout des branches, le SILMO Paris peut être fier d’avoir à sa tête Amélie Morel. En effet, c’est la première fois qu’une femme est élue présidente d’un grand salon français, voire même d’un salon international d’optique ! Les administrateurs du salon ont sans doute fait le choix d’une certaine parité, soulignant ainsi que les femmes sont très nombreuses et actives dans le secteur de l’optique-lunetterie.